Dark Night Of The Soul-Danger Mouse And Spaklehorse
Mars 2010, Mark Linkous, le chanteur torturé et leader du groupe Sparklehorse se donne la mort d'une balle dans le coeur.
Juin 2010, Dark Night Of The Soul, collaboration entre le producteur et DJ Danger Mouse, le réalisateur David Lynch (Twin Peaks, Lost Highway, Elephant Man...) et le groupe du défunt chanteur est enfin publié, des suites de furieuses batailles contractuelles avec leur maison de disques EMI.
Etant fan de David Lynch, c'est tout d'abord l'aspect visuel de l'album qui m'a attiré (13 photos et autant de vidéos faites par le célèbre réalisateur en exclusivité). Je n'avais donc pas pensé en acquièrant cet album que cette musique me passionnerais autant, sinon plus que les visuels tordus à souhait de Lynch.
Dark Night Of The Soul est avant tout un album de featurings. Sûrement à cause de la mort de leur charismatique chanteur (certes présent sur un morceau, le fabuleux "Daddy's Gone"), cet album joue la carte du "un invité par morceau", et quels invités ! Les Flaming Lips, Julian Casablancas (des Strokes), Black Francis (des Pixies) ou Iggy Pop (qu'on ne présente plus). David Lynch lui même participe à l'album, offrant son timbre de voix angoissant à deux compostitions aux sonoritées éléctroniques brutes. Car oui, si le fond de cet album est définitivement rock, c'est la production, purement orientée vers la musique éléctrique qui étonne.
Et que dire des compostitions elles mêmes ? Les Flaming Lips étonnent avec la magnifique ballade d'ouverture "Revenge". Fidèles à eux mêmes, Black Francis et Iggy Pop jouent la carte de la rageuse explosion sonore. Julian Casablancas est parfait dans son rôle de crooner décalé sur ce "Little Girl" aux arpèges ensorceleurs. "Everytime I'm With You", "Jaykub", "Just War", "Daddy's Gone" sont autant de perles alignées par le groupe et, final en apothéose, le terrifiant morceau éponyme chanté par le fameux réalisateur.
Oui, cet album réussit à créer une ambiance forte. Il stresse, détend, énèrve, apeure, émeut et sans cesse émerveille l'auditeur. Mark Linkous n'aurait pas pu rêver d'un plus beau testament.
Par Black Strat
Juin 2010, Dark Night Of The Soul, collaboration entre le producteur et DJ Danger Mouse, le réalisateur David Lynch (Twin Peaks, Lost Highway, Elephant Man...) et le groupe du défunt chanteur est enfin publié, des suites de furieuses batailles contractuelles avec leur maison de disques EMI.
Etant fan de David Lynch, c'est tout d'abord l'aspect visuel de l'album qui m'a attiré (13 photos et autant de vidéos faites par le célèbre réalisateur en exclusivité). Je n'avais donc pas pensé en acquièrant cet album que cette musique me passionnerais autant, sinon plus que les visuels tordus à souhait de Lynch.
Dark Night Of The Soul est avant tout un album de featurings. Sûrement à cause de la mort de leur charismatique chanteur (certes présent sur un morceau, le fabuleux "Daddy's Gone"), cet album joue la carte du "un invité par morceau", et quels invités ! Les Flaming Lips, Julian Casablancas (des Strokes), Black Francis (des Pixies) ou Iggy Pop (qu'on ne présente plus). David Lynch lui même participe à l'album, offrant son timbre de voix angoissant à deux compostitions aux sonoritées éléctroniques brutes. Car oui, si le fond de cet album est définitivement rock, c'est la production, purement orientée vers la musique éléctrique qui étonne.
Et que dire des compostitions elles mêmes ? Les Flaming Lips étonnent avec la magnifique ballade d'ouverture "Revenge". Fidèles à eux mêmes, Black Francis et Iggy Pop jouent la carte de la rageuse explosion sonore. Julian Casablancas est parfait dans son rôle de crooner décalé sur ce "Little Girl" aux arpèges ensorceleurs. "Everytime I'm With You", "Jaykub", "Just War", "Daddy's Gone" sont autant de perles alignées par le groupe et, final en apothéose, le terrifiant morceau éponyme chanté par le fameux réalisateur.
Oui, cet album réussit à créer une ambiance forte. Il stresse, détend, énèrve, apeure, émeut et sans cesse émerveille l'auditeur. Mark Linkous n'aurait pas pu rêver d'un plus beau testament.
Par Black Strat
