David Bowie - Station to Station
 
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Nous sommes en 1975, et pour la première fois de sa vie, David Bowie se trouve au sommet des charts américains avec son morceau Fame, issu de Young Americans, album un peu faible mais ayant le mérite de donner un second souffle à David Bowie, le propulsant vers un funk blanc définitivement tubesque.

Et lorsque sort quelques mois plus tard le single Golden Years, le succès est une fois de plus au rendez-vous. Pourtant, ce morceau n'a pas manqué de surprendre les fans. Exit définitivement l'orgie guitaristique de Ziggy Stardust, Aladin Sane ou Diamond Dogs. 
Cette fois, le Thin White Duke (un nouveau personnage inventé par notre schizophrénique Bowie) s'inscrit définitivement dans la Blue-eyed Soul, Un funk froid et halluciné.

Pourtant, à la sortie de Station To Station, Bowie est comme perdu. Perdu dans le tourbillon de la drogue. Il n'a jamais été aussi blanc, cadavérique et mince qu'a cette époque. Controlé et plongé dans un êtat second à cause de la cocaïne, Il ne gardera aucun souvenir de cette époque.

C'est pourtant un chef d'oeuve qu'enfante cet enfant malade. Après tout, combien de pépites contient cet album ? Les Funkoïdes "Station To Station" ou "Golden Years" ? Les ballades glaciales "World On a Wing" ou "Wild Is The Wind" ? Les morceaux plus énergiques comme "TVC 15" ? Presque tout en fait. 

A l'instar de "Animals" (de Pink Floyd), si Station To Station est si passionant, c'est grâce à la charnière qu'il représente. Entre le funk torride de "Young Americans" et les expérimentations glaciales de sa trilogie berlinoise (Low, Heroes et Lodger), Station To Station témoigne du plus gros chamboulement de sa carrière 

En résumé. Cet album est donc une réussite absolue. Un album froid et d'une blancheur immaculée. Sans conteste essentiel, pour le peu que l'on cherche à comprendre cet artiste fou qu'est david bowie.

Par Black-Strat










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